Une funeste conne
Lorsque le Point titre en une " Sarkozy est il de gauche ?", vous avez les habituels ahuris qui vous ressortent les mêmes sempiternelles conneries, tel Antoine Détourné, le président des jeunes socialistes - vu la gueule des vieux, il devrait normalement ne rester plus que les jeunes pour aider à croire encore au socialisme français, mais quand on entend leur président, on se dit que si c'est sur ce genre d'énergumène que repose l'avenir du parti, c'est au moins 5 générations de Sarkozy qui peuvent dormir tranquilles, ce qui tombe d'autant mieux que le jeune Jean vient justement de s'occuper de perpétuer le nom - tel Mr Détourné disais je donc qui s'empresse de répondre "non" sur Europe 1, non car quand le gamin voit quelles sont les difficultés nous dit-il que les jeunes ont à se loger, il souhaiterait une vraie politique de gauche. Primo, on se demande pourquoi il se limite aux jeunes, les difficultés des plus vieux étant les mêmes sinon pire, secundo, on ne voit pas du tout en quoi la gauche est plus apte que la droite à résoudre les problèmes de logement : un parti pris stupide qui concourt au règne de la vacuité, car bien sûr le gars ne nous donne pas le plus petit détail d'une quelconque mesure. Il continue en critiquant la politique actuelle en matière d'immigration, précisant qu'une politique de gauche elle mettrait la priorité sur l'intégration. Pour intégrer des populations étrangères qui débarquent chez nous, il faut leur fournir un travail et un logement, mais bien évidemment l'énergumène ne nous explique pas davantage comment il accomplit cela dans un pays qui frise déjà la barre des 3 millions de chômeurs et autant sinon pas loin de SDF et mal logés. Voilà un jeune qui perpétue les tares socialistes avec un immense talent, nul doute qu'un brillant avenir lui est ouvert au sein du parti : aucune solution à aucun problème mais des moulins à vent qui tournent toujours avec autant de vivacité.
Libération évalue en septembre la politique du gouvernement en matière d'immigration en titrant " L'échec de la politique du chiffre". Funeste connerie bien sûr, mais avec un canard qui en pond trois bonnes douzaines par numéro, c'est s'il racontait des choses censées que l'on s'inquièterait. Il faudrait même changer de nom, et même de rédac' chef, car Libé, c'est pas dur à comprendre : Joffrin va chaque jour à la télé ou à la radio, et les conneries qu'il sort font la même chose le lendemain dans son journal
Car le chiffre, c'est à dire l'application de quotas, c'est l'objectif que l'on peut donner à une politique, et non une politique en lui même. Le titre de Libé est donc un non sens. Sur le fond, fixer des quotas est essentiel à une politique, car du fait qu'ils constituent un objectif, ils soumettent ceux qui la mènent à une obligation de résultats. C'est parce qu'aucun objectif de dépense à ne pas dépasser n'a jamais été décidé par exemple que nos comptes publics qui dérivent dans tous les sens depuis 50 ans ont fait de notre pays l'un des plus endettés du monde. Et le pire, c'est que la connerie de Libé est double ceci tenant au fait même du non sens qu'ils commettent, car des objectifs non atteints ne signifient en aucun cas l'échec d'une politique. Ils peuvent simplement avoir été fixés trop haut, mais pas pour autant ne pas refléter la parfaite réussite de la politique qu'ils éclairent. Libé raconte beaucoup de conneries, mais là ils commettent tout de même l'exploit d'en pondre deux en une.
Quelques jours plus tard, une lettre ouverte titrée : " Notre soucis : préserver la démocratie."
" Ah bon, la démocratie est donc en danger, mon Dieu quel scoop! Mais c'est marrant, pourquoi Ferrari elle en a pas parlé au JT ? En même temps, ça ne doit pas être un danger bien grave parce que vous je ne sais pas mais moi, personnellement, je ne me suis rendu compte de rien ". Le jour où ils se décideront à cesser de préserver la Connerie, qu'ils me passent un coup de fil. En l'occurrence, il s'agissait de protester contre les mesures prises unilatéralement par le gouvernement pour lutter contre les effets de la grippe A. Et bien évidemment, le fait qu'on ne débatte pas au Parlement pour déterminer si le seuil d'enfants malades nécessaire pour fermer une e est 3 ou 5 constitue une atteinte grave à la démocratie. Et ceci d'autant plus qu'on n'a pas un siècle pour prendre des mesures de salubrité publique.
Et le 18 septembre, le ponte du canard nous sort un édito où il explique que l'empire TF1 est en train de vaciller à cause de la multiplication des chaînes du câble, du satellite et surtout de la TNT. Il saupoudre au passage de ces sempiternelles niaiseries qui reviennent sans arrêt dans la bouche de cette gauche indigente qu'il représente si bien, si indigente qu'elle n'a pas trouvé d'autre credo depuis la campagne présidentielle que de s'attaquer systématiquement aux entreprises de ce pays, sans doute ne seront t-ils satisfaits que lorsque tous les sièges sociaux auront de guerre lasse fuit à l'étranger. Ici, il nous explique que le " téléspectateur qu'on croit manipuler échappe finalement aux effets de domination..." et patati et patata, inutile de continuer, on devine la suite car il nous ressert toujours la même soupe mille fois réchauffée. TF1 bien sur ne cherche qu'à manipuler, et pas une seconde à offrir aux téléspectateurs des programmes qui les intéressent. S'il s'agissait de Renault, le but du constructeur ne serait pas de construire des voitures, mais d' exploiter à des salaires de misère de pauvres bougres méprisés et réduits en esclavage à qui il faudra un siècle pour se payer le modèle qu'ils assemblent etc etc... On connaît tous la chanson, ce serait sympa tout de même s'il pouvait de temps en temps changer d'air. Bref, je tenais simplement à souligner la fin de l'édito : " sur ce point, seul le service public peut... à condition que son indépendance soit maintenue et son financement assuré ".
La tonalité de ces derniers propos est telle qu'elle donne la très intense sensation que le remplissage perpétuel du tonneau des Danaïdes que représente le goufre sans fin des budgets des services publics - par essence ingérables en France - tombe sous le sens pour toute une clique de plus en plus insupportable d'irresponsables parfaitement bien représentée par le rédac' chef de Libé., tellement bien représentée que nous les nommerons les "joffriniens", sympathisants de la cause "joffriniste". Ironie du sort, c'est au moment ou j'écris ces mots que la preuve la plus frappante que l'on puisse imaginer du caractère ingérable de nos services publics apparaît sous nos yeux ébahis sous la forme de la votation contre le changement de statut de la Poste organisée par quelques milliers de groupuscules extrémistes à travers tout le pays. Le foutage de gueule apparaît ici dès le nom donné à cette action : "votation", personne ne sait ce que cela veut dire, ce qui permet à cette clique d'irresponsables de faire exactement ce qu'ils veulent pour mener à bien leur "machin". Et ils ne s'en privent pas les bougres : une question posée par Besancenot, dans laquelle il glisse le mot de "privatisation" alors qu'il ne s'agit nullement de cela. Et le pire, c'est que s'il ne s'agit en aucune manière de privatisation, il ne s'agit même pas non plus d'ouverture de capital puisque le futur actionnaire sera la Caisse des Dépôts qui EST l'Etat. Il s'agit simplement d'une transformation du statut de la Poste en société anonyme, ceci dans le but de lui offrir les perspectives financières sans lesquelles elle ne pourra pas faire face à l'ouverture à la concurrence des colis de moins de 50 grammes prévus pour le 1er janvier 2011. Ceux qui organisent cette vaste supercherie en affirmant qu'il s'agit d'un projet de privatisation sont donc des fumistes de la pire espèce. Ensuite, la "votation" est organisée par les socialistes solidement entourés sur chaque lieux d'inexpression populaire par de solides cordons de cégétistes et militants NPA. Dès qu'un votant exprime son désir de voter "oui" au changement de statut, il est mis à l'amende, hué, quand il n'est pas sèchement bousculé pour être ramener à l'ordre des extrémistes. Bonjour la participation démocratique, ce "truc" est bien évidemment une vaste fumisterie parfaitement digne des républiques bananières les plus arriérées. Ces ahuris se targuent ensuite de la vaste participation parfaitement bien orchestrée à force de manipulation et de désinformation pour réclamer un référendum peu vraisemblable : c'est vrai que l'article 11 révisé de la Constitution permettrait de l'organiser, mais primo, il n'y a pas encore la loi organique pour organiser les modalités, elle n'interviendrait que dans plusieurs mois, il faudrait secundo 20% des parlementaires représentant au moins 10% du corps électoral, soit 4 millions de personnes, et tertio la conformité du Conseil Constitutionnel, enfin quarto, que la réforme s'applique pendant un an avant toute possibilité de référendum. Là franchement s'ils réussissent à nous en pondre un avec tout ça, faut plus l'appeler "référendum", faut l'appeler " McGiver ".
Cette clique d'irresponsables, dont la virulence à l'encontre des gouvernants - qui s'est exacerbée depuis l'accession de N. Sarkozy - les a fait muer en ce que l'on peut appeler des contestataires schizophrènes s'acharne d'ailleurs d'autant plus sur le contribuable que celui ci est fortuné. " Le bouclier fiscal, faut y mettre fin : qu'un salaud de riche ne raque que 50% de ses revenus, quelle honte. Il ne faut pas laisser un radis à cette saloperie d'engeance". Ces incapables sont tellement ivres d'idéologie fascisante qu’ils ne se rendent même pas compte qu'il font fuir de plus en plus vite ceux là même qui font tourner notre pays. Irresponsables desquels le plus grave d'entre eux ne manque jamais une occasion de se singulariser : je veux parler de Mélanchon bien sûr, qui m'a fait tomber de ma chaise l'autre lundi chez Apathie en déclarant : "Lorsque le Front de Gauche sera au pouvoir..."
Le frontiste de mes deux président de la République, non mais vous imaginez un peu... Il nommerait la Buffet première ministre qui elle même appellerait le postier aux Finances... La France filerait à pleine allure pour rattraper le PIB du Bengladesh... Ah mon Dieu... C'est Audiard qui disait : "Les cons osent tout, c'est d'ailleurs à ça qu'on les reconnaît..." Sûr que notre plus grand dialoguiste aurait fait du frontiste son acteur fétiche s'il avait pu le rencontrer. Mais on ne perd rien au change, car même si Mélanchon ne tourne pas dans des comédies, il passe quand même son temps à faire se poiler la France entière. C'est un remarquable show man par ailleurs : il devrait faire de la scène plutôt que de la politique.
Tenez, j'entends en ce moment même Sophie de Menton sur RMC qui déclare que de nombreux auditeurs considèrent scandaleux la Fête des entreprises qu'elle organise considérant les boites qui se portent mal et qui licencient, du moins avant que les salariés ne sautent par la fenêtre. Alors sous prétexte que quelque unes vont mal, il faudrait empêcher toutes les boites qui vont bien de se consacrer une journée. Que Mélanchon se rassure, il est en excellente compagnie au pays de la Sainte connerie, mère de la patrie.
La compagnie de Daniel Vaillant pour commencer qui nous explique chez Ruquier sur Europe 1 que ce sont des relents de socialisme qui ont aidé Eric Besson à renoncer aux tests ADN. C'est bien du socialisme qui a jaillit dans l'esprit du ministre, car quand il s'est agit de dire par quelle mesure de contrôle de l'immigration il fallait remplacer le défunt contrôle de la parenté, il n'y avait plus personne. Le fondamentalisme de la vacuité institué comme unique mode d'opposition, la voilà effectivement la parfaite définition du socialisme français.
Celle de Hamon pour continuer, le porte parole qui la mène nulle part, si fortement atteint d'incapacité qu'il ne trouve rien d'autre pour faire exister le parti qu'à se faire le relais officiel du Front National dans un navrant scandale mettant en cause notre récent ministre de la Culture.
Celle de Claude Cabannes, redac' chef de l'Humanité, je ne dirais pas enfin car la liste est loin d'être exhaustive, qui le soir même chez Nicolas Poincarré sur RTL se paye notre tête lorsqu'il déclare que Berlusconi ne doit sa place de chef de l'Etat qu'à la nullité de la gauche italienne. Ah mais bien sur Mr Cabannes, vous vous arrogez le droit de critiquer la gauche italienne justement parce que la gauche française elle se porte très bien.
Franchement, entre nous, il faut absolument qu'ils se réunissent pour faire un sketch tous ces abrutis. Ils titrent ça : " la gauche française, où les 1 001 manières subtiles de prendre les gens pour des cons " et ils cassent la baraque 6 mois au moins à l'Olympia. Les Dany Boon et autres Gad Elmaleh pourraient aller se rhabiller.
Et la lauréate du Goncourt qui s'y colle aussi : grâce à elle, on apprend que la France de Sarkozy est monstrueuse, et que Besson et Hortefeux sont des monstres. Comme quoi, on nomme deux monstres gouvernement, et on prime une conne au Goncourt : le monde est ainsi fait. Et elle persiste : " je suis partie à Berlin quand Nicolas Sarkozy a été élu "
Ah et bien voilà, pour tous ceux qui se demandaient quels points positifs il pouvait bien y avoir à l'élection de Sarkozy. Et bien s'il n'y en a eu qu'un, il y a déjà eu celui là : l'élection du président nous a permis de nous débarrasser d'une funeste conne. Qu'elle pollue l'Allemagne plutôt que la France, moi ça me va.